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Le FC sensibilise ses jeunes aux dérives digitales

En partenariat avec les instances régionales et départementales, le FC Saint-Lô Manche a organisé une conférence de sensibilisation aux usages des réseaux sociaux.

Facebook, Instagram, Snapchat, TikTok, autant de réseaux sociaux que les jeunes et adolescents utilisent quotidiennement. Afin d'éviter toutes dérives, le Comité Régional Olympique et Sportif de Normandie (CROS) et son antenne manchoise, le Comité Départemental Olympique et Sportif (CDOS) ont organisé une conférence pour les joueurs U14 et U16, garçons et filles, du FC Saint-Lô Manche.


Outre le cyber-harcèlement, le piratage de données, il était également question d'addiction. Les jeunes passent de plus en plus de temps sur leur smartphone et sur leurs réseaux. Claire Bréant, agent de développement au CDOS Manche : "on a envie de montrer que les réseaux sociaux peuvent aussi avoir des dangers, des limites. On ne peut pas publier n'importe quoi sur n'importe qui".


Pour Yann Mesnil-Letellier, manager général du club, cette initiative est plus que bienvenue. Dans le cadre du sport, les réseaux sociaux ont coupé les frontières géographiques qui permettaient, autrefois, de garder les querelles de terrain... Sur le terrain ! "Après un match, les jeunes peuvent continuer d'utiliser ces réseaux pour se chamailler ou critiquer des décisions arbitrales. Ca peut poser des problèmes et aller jusqu'au harcèlement ou des phénomènes de violence. On se doit d'intervenir et de prévenir pour éviter ce genre de débordements" explique le dirigeant saint-lois.


Chez les jeunes, pas toujours évident d'appréhender que créer un compte c'est aussi accepter qu'une application ait accès, parfois à vie, à l'ensemble de son téléphone et de ses données. Arthur a 13 ans et un compte Tik Tok : "il y a certaines choses que l'on ne peut pas diffuser. On peut être banni ou avoir des problèmes avec la police". Chez son coéquipier Steven, 14 ans, il y a un peu plus de légèreté : "Je fais ça pour m'amuser, il n'y a pas de méchanceté. C'est dans la joie et la bonne humeur".


Après près de deux heures de formation, les deux joueurs sont d'accord : "il y a beaucoup de jeunes qui sont dessus et qui n'ont pas l'âge. C'est vrai qu'il y a un risque sur les réseaux sociaux. Il n'y a pas toujours le contrôle suffisant".

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