Après quelques jours de vacances bien méritées, Simon Delafosse attend avec impatience la reprise du championnat.
Au-delà des traditionnels cadeaux de Noël, les joueurs de Guillaume Maillot ont bénéficié d'un coup de pouce inattendu pour valoriser une première partie de saison satisfaisante. Quelques semaines après le nul obtenu à Rennes, les saint-lois ont finalement vu ce résultat se transformer en victoire, les bretons ayant fait jouer un joueur suspendu. De 14 points, Saint-Lô passe à 16 points et gagne deux places au classement pour s'installer à la 6e place. "Ces deux points nous font du bien. Ca change tout mentalement et cela nous donne plus d'air. Je pense qu'on a fait beaucoup d'efforts et on a enchainé les matchs entre championnat et Coupe de France. C'est une sorte de récompense, oui" reconnait Simon Delafosse.
Véritable apprentissage de cette première partie de saison, la force de caractère des préfectoraux. Durant les onze premiers matchs, il n'est pas rare que les préfectoraux soient revenus au score en deuxième période ou aient arraché des résultats en fin de rencontre. Un constat que le jeune milieu de terrain assume pleinement : "notre esprit d'équipe est une vraie qualité, cela va forcément nous aider. On aime souffrir ensemble et travailler ensemble, c'est positif dans une situation comme la nôtre".
Promu vice-capitaine en début de saison, Simon Delafosse portera une nouvelle fois le brassard ce soir en l'absence de Xavier Gallien. "Ce rôle ne change rien pour moi. J'essaie de rester exemplaire sur le terrain et de faire le relais avec le coach mais je ne suis toujours pas celui qui élève la voix dans le vestiaire" explique-t-il avec le sourire.
En embuscade au classement, Saint-Lô doit vite repartir pour se mettre au chaud et espérer un maintien rapide. Le premier trimestre 2025 pourrait bien être stratégique pour les préfectoraux. Simon Delafosse confirme : "le coach a donné ses lignes directrices pour 2025. La tête doit rester au maintien et les quatre prochains matchs sont contre des adversaires directs. On doit être conscient qu'on a une grosse carte à jouer".
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